vendredi 29 mars 2013

Le tri sélectif, cette invention diabolique

Oui, seul un sinistre démon a pu mettre au point une telle machination, dont le but certain est de désorienter les malheureux TDAH, dont moi.

Il faut d'abord trier les différents déchets, selon une classification biscornue.

Les déchets organiques dans un contenant, les emballages plastique et les cartons dans un autre (et les journaux et revues dans un autre, au passage, auquels on peut ajouter étrangement les couvercles métalliques).

Sauf s'ils ont contenu des matières organiques, auquel cas se reposent les premières questions : un peu, beaucoup, pas beaucoup ?

Je crois que les journaux et les magazines ne vont pas dans le même conteneur... Le verre va dans une autre poubelle, jusqu'ici c'est clair, mais il y a le problème des contenus comme ci-dessus : laver, pas laver ?. Et pas n'importe quel verre, attention : les ampoules électriques sont à mettre à part.

Pour un bocal de cornichons, ça prend dix minutes : il faut éliminer les grains de poivre et le vinaigre (le premier dans les déchets organiques après avoir vidé le second dans l'évier avec un filtre pour retenir les grains de poivre), puis le petit panier plastique à tirette dans la poubelle à emballages plastiques et cartons, puis le flacon dans la poubelle verre.

Après, commence le cauchemar des bouteilles et flacons à embout plastique. Il faut retirer l'embout sinon c'est pas bon. Puis rincer, évidemment.

Il restera à s'occuper des piles électriques, à déposer en grande surface dans un endroit inaccessible ou soigneusement dissimulé au public, ou à la pharmacie. Endroits qui ne sont pas du tout sur le chemin de la déchetterie.

Quant aux ampoules électriques, là, je sais, c'est à la déchetterie.

Quant on arrive là-bas, impossible de se garer, et pour finir le mec en jaune et orange me dit : dans la benne "divers"... sauf ce machin que vous mettrez là-bas. Et ce truc que vous mettez ici. Et les journaux, on les rentre un par un dans un trou de dix centimètres de large. Ça t'apprendra à lire, mon fils.

Et ce n'est pas fini. La multiplication des étapes dans l'action me met dans une transe profonde, ainsi que dans une désorientation totale et un désarroi terrible. Sans compter le temps passé à ces machins, ni le gasoil brûlé pour rejoindre les différents sites. Je crois que j'ai du mal à être éco-responsable...

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