Mon psychothérapeute me disait régulièrement : vous ne changerez les choses - ou même, seulement les voir paisiblement - que si vous passez par la phase d'acceptation de ce que vous ressentez et de ce que vous êtes. Si vous n'acceptez pas, vous en pouvez faire face, parce que vous ne voulez pas voir.
Ouais ben parfois j'en suis très loin. Accepter qu'on est mal, OK. Mais accepter que d'être mal soit une étape normale, c'est une autre paire de manches. C'est vrai, quoi, ce n'est pas normal, d'être mal ! Ça ne devrait justement pas se passer comme ça ! Et voilà, c'est reparti.
"Si en ramant sur le fleuve, une barque dirigée par quelqu'un heurte la vôtre, vous vous mettez en colère. Mais si la barque qui vous heurte est vide, vous n'avez aucune colère ni aucun ressentiment.
Dans la vie, vous vous rendrez compte qu'il y a beaucoup de barques vides."
(Autre version ici).
La photo vient de là.
Je me sens exactement comme ça, ces dernières semaines. Jamais autant en 12 ans de médication. Cette semaine, j'ai VU ma différence, comme je ne l'avais jamais vue avant...
RépondreSupprimerJe comprends. La seule chose que je sais faire dans ce cas, c'est d'attendre que ça passe... En espérant que ça ne dure pas trop longtemps !
RépondreSupprimerSinon, me refocaliser sur quelque chose qui me motive, mais justement, le réservoir à motivation a l'air complètement vide. J'essaie de ne pas trop entamer ma confiance en moi, mais ce n'est pas si facile dans cet état.
Dans ce cas-là, ça a duré une bonne semaine. Je ne suis pas tout à fait sûr que ça soit fini, d'ailleurs...
Merci de ta visite en tout cas !