mardi 9 avril 2013

Jouons à la neurodiversité

La neurodiversité est une façon différente d'aborder les "désordres neurologiques", inventée il y a quelques années par des autistes (en général des Asperger). Ça consiste à renverser la perspective. L'autisme n'est plus pris comme une "anomalie", mais comme un "mode de fonctionnement" particulier, certes, mais pas plus ou moins valable qu'un autre. Et on peut du coup décrire la population des "normaux" (dits "neurotypiques") comme une population "anormale", présentant ses particularités spécifiques. Par exemple, les neurotypiques passent un temps fou à des interactions sociales sans intérêt...etc. Ici, un texte typique de cet humour... neurodiversitaire, et ici un autre, en anglais (à prendre aussi avec beaucoup d'humour, évidemment)

Amusons-nous à appliquer cette méthode aux non-TDAH... pardon, à celles et ceux qui n'ont pas la chance d'avoir un TDAH. C'est très revigorant !

  • Beaucoup de gens ont un déficit d'ouverture au monde sensoriel : on pourrait les appeler des neurotypiques, ou des neuroclassiques. Les neuroclassiques ne remarquent rien, n'entendent pas les bruits, ne voient pas les oiseaux ni les écureuils qui passent pourtant dans leur champ visuel. Sous leur nez. Ou derrière l'épaule de leur interlocuteur. Oh ! un écureuil ! 
  • Ils souffrent d'un certain déficit moteur : ils peuvent rester assis pendant des heures sans bouger (en cours, par exemple, ou en réunion). 
  • Ils mènent une conversation dans un environnement bruyant et populeux où tout le monde parle en même temps, comme si ça ne les gênait pas. 
  • Ils accordent une grande attention à des choses assez dépourvues d'importance comme les heures de rendu des rapports, ou le remplissage de formulaires longs et fastidieux. 
  • Ils accordent une importance exagérée au rangement, la place de leurs affaires chez eux ou sur leur bureau est soumise à des règles apparemment très rigides, qu'ils s'attachent à respecter scrupuleusement, et qu'ils entendent souvent imposer aux autres.
  • Quand ils sont ont quelque chose à faire, ça les obsède : ils n'ont même plus le temps de parler avec leurs collègues, au motif que ça les mettrait en retard.
  • etc.
Mais on les aime bien quand même... ;-)

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